Dans une interview publiée, ici, par le site américain Marketing Dayly, je trouve enfin la réponse à cette question. La Directrice Marketing US, argumente sur ce partenariat qui pouvait paraître étrange aux yeux des fans de James (dont je suis)...
Why is Heineken’s relationship with
the James Bond franchise the perfect match? How did you build on that
relationship in the latest Bond movie, "Skyfall," and across media
through your Crack the Case campaign?
A. James Bond is
the ultimate man of the world. He’s the perfect representative for Heineken,
particularly in the U.S., because he’s appealing to the American consumer. In
"Skyfall," we wanted to have more involvement, but we had to make
sure that James Bond had a more natural interaction with the brand. That’s why
you see him having a beer at a moment when you would have a beer, as opposed to
a martini. There was a lot of buzz before the movie was released because people
were worried about the brand not being incorporated the right way. I think we
did it right. You can’t force product placement; it has to be done in a natural
way.
We used the Bond character for all it was worth in our integrated Crack the
Case campaign. It worked all the way through the line, from the movie to the TV
ad to retail. What I liked most about our TV spot was that Bond wasn’t the
hero; he wasn’t the man of the world. That was a very conscious decision on our
part. We also used this opportunity to really drive sales at retail. That was
probably our biggest win. In the U.S., we had Bond graphics on our packaging,
we gave away tickets inside cases of beer, we developed an on-premise mobile
game, and more. It was a home run for us.
On est bien obligé de constater que les résultats présentés (au moins dans les actions sur le terrain) sont impressionnants.
Et comme la stratégie de Heineken sur le marché US est justement de surprendre et d'oser unton décalé dans sa communication, le partenariat à l'occasion de Skyfall a certainement surpris les consommateurs. Surprendre et innover par le choix des partenaires...
J-2 ! Comme le disait justement Ludovic Pouilly, responsable events et partenariats chez Coca-Cola France en juin dernier, les X Games c'est le top des événements de l'hiver !
Cette année encore ce sera à Tignes que vous pourrez voir les meilleurs spécialistes mondiaux du superpipe (épreuve reine des X Games) et du slopestyle, dans une ambiance de folie réputée comme la meilleure en Europe. Pas étonnant que de très (trop ?) nombreux partenaires se pressent pour communiquer sur cette manifestation "jeune" et hyper spectaculaire. La médiatisation est énorme et les images produits par ESPN (pour les américains notamment) et Canal+ Events (en Europe) sont reprises par toutes les chaînes et sur tous les médias online.
Fini en tout cas pour Burn (Coca-Cola) qui a annulé tout son volet sponsoring cet hiver (on aimerait savoir pourquoi ?) et qui laisse le champ de neige ouvert à RedBull bien sûr. les 3 gros sponsors officiels de cette édition 2013 des X Games, sont SFR (qui vient de terminer son SFR Tour dans les stations de ski), Jeep et GoPro (l'inispensable caméra des freeriders et autres snowboarders de toute la planète). Ca envoie du lourd !...
A noter aussi la présence continue de la Caisse d'Epargne (engagée sur le ski depuis plusieurs années), mais aussi Wed'Ze la marque ski de Décathlon, aux cotés de Nokia et de son Lumia, sans oublier Calrsberg's habilement dissimulée sous le joli nom de Unbottleyourself !
Le public sera au rendez-vous de 3 jours de compétition et de fêtes nocturnes. Les marques les inviteront sur des espaces de démonstration ou à des show privés en espérant créer une belle rencontre et des souvenirs forts dans l'esprit de leurs clients ou futurs clients.
Avec de telles images qui font rêver tous les amateurs de ski ou de snow (voir la diffusion live sur le site Redbull), ce ne sera pas difficile d'engager la conversation sur le net et de gagner en visibilité. Mais au-delà ? Est-ce suffisant pour séduire de nouveaux clients ? Cette expérience unique en Europe n'accueille-t-elle pas trop de partenaires au risque de diluer leur présence ?
Pour dire merci à tous les partenaires de cette très belle soirée présentée entre autres par le président de l'association 2000 Femmes contre le cancer, Nicolas Rossignol, et de très nombreuses stars de la chanson ou de la musique.
Au passage, on a adoré voir et entendre ensemble Dee Dee Bridgwater et sa fille China Moses... les chanteuses de jazz sont émouvantes et ces deux-là ont fait frissonné tout l'Olympia.
Outre les laboratoires Roche ou Nuxe, Chanel, Terry, Interflora et bien d'autres, je voulais revenir sur une initiative plutôt originale qui nous a tous impliqué en partageant cet engagement fort.
L'idée en effet, était de faire de chaque personne dans le public un ange gardien. Un geste symbolique qui nous a transformé en partenaires de manière collective, comme pour renforcer le message de soutien adressé à toutes celles qui combattent le cancer directement ou au sein de leur famille. Evidemment nous avons besoin de partager ces moments difficiles, ces angoisses face à la maladie ou à la mort... J'ai une pensée aujourd'hui pour deux femmes médecins qui me sont chères et qui font face à ces situations ; je me demande où elles trouvent cette force, cette constance dans leurs combats, cette foi dans la vie...
Et puis il y a eu cet entracte, et Nicolas Rossignol a fait appel aux entreprises de toute taille, dont les représentants ou dirigeants étaient invités et présents. Chacune pouvait décider de verser un chèque, selon ses moyens pour soutenir les actions de l'association "Tout le Monde chante contre le cancer". C'était formidable de voir sur scène un vrai défilé de gens émus et simplement heureux de contribuer à cette très belle soirée de la meilleure des manières, en s'engageant à leur tour.
Merci Nicolas pour ce partenariat collaboratif vécu en direct. Une vraie source d'inspiration pour tous !
Il fallait oser, Puma l'a fait ! S'associer aux cougars, un très joli coup de projecteur pour la marque Puma...
Mais au-delà du bon mot, à quoi ça sert un partenariat sur un film ? à inviter des clients à une avant-première, donc à les rencontrer dans un cadre différent et dans une ambiance culturelle et festive... mais aussi à associer les égéries de la marque au public, à créer des instants magiques de proximité et de partage d'émotions.
Facile ? Evident ?... un pari risqué si le film n'est pas génial ?... plutôt un bon moment passé ensemble d'après les invités interviewés -
Il faut absolument voir cette très belle vidéo d'animation pour replonger dans l'art du dessin autour de ce personnage à la notoriété planétaire, à déguster comme le fruit noir et blanc d'un partenariat original pour les notebook Moleskine.
Ca donne vraiment envie d'acheter ! non ? et de se mettre à griffonner quelques petits croquis ou dessins reflétant notre état d'esprit du jour ou notre resssenti d'une situation, d'un visage, d'un souvenir ou d'un objet restant à inventer...
Ou encore de noter vos idées, vos conversations, vos pensées et vos émotions, pour vous en servir plus tard, comme base de réflexion, d'idée ou de débat que vous voudrez partager ou conserver préciseusement pour vous tout seul... Qui sait si ce ne sera pas le départ d'une aventure littéraire ou dessinée ? Alors Mickey Mouse sera-t-il votre prochaine source d'inspiration ? C'est très certainement ce que vise la marque Moleskine avec ce partenariat classique mais vintage. Donner de l'inspiration à ces clients, insuffler un peu de créativité et permettre de figer sur une page blanche un instant de vie.
Marque and Co est une agence spécialisée en marketing opérationnel. Elle a mis en place cette année un nouveau partenariat autour de la Dance avec Special K de Kellogg's, les céréales pour prendre plaisir à garder sa ligne...
La Special K® Dance est une création originale du chorégraphe Desty, rythmée par la musique du DJ Kastilla et encadrée par les coachs de des centres partenaires que sont Lady Moving et les centres Moving. Il suffit pour cela d'acheter un paquet de céréales mentionnant cette opération et d'y ajouter 2 euros en échange d'un cours de 45 minutes... sympa non ?
Bien entendu l'opération est annoncée on-pack jusqu'en décembre et aussi dans les salles du réseau Moving, sans oublier un vaste soutien sur internet avec un site dédié et un réseau d'affiliés.
"En tant qu'agence, c'est un programme complet et inédit que nous avons
créé pour notre client Special K, qui avait le souci de proposer à ses
consommatrices une façon fun et ludique de prendre soin d'elles. Le
pari est réussi avec ce cours de danse fitness très rythmé et tonique,
que les consommatrices peuvent pratiquer de manière collective au sein
des centres du groupe Moving et autres centres partenaires, partout en
France", nous indique Stéphanie Bichard, pour l'agence Marque and Co.
Kinder a lancé son programme pour
l’enfance en 2009 et travaille aujourd’hui avec quelques grands sportifs
français pour en assurer la promotion au profit de son partenaire historique le
« Secours Populaire ». C’est ainsi que de nombreuses actions ont déjà
été menées en France pour les enfants les moins chanceux face aux vacances ou
aux loisirs et au sport, avec aussi l’ouverture du village Kinder – véritable centre
d’accueil et lieu de vacances.
LePartenariat : Quelle est la mission
que la marque Kinder poursuit dans cet engagement ?
Christophe Mouro : Depuis 2009, Kinder
s’engage à apporter de la joie aux enfants, et à offrir des vacances aux
enfants en difficulté. C’est dans ce cadre que nous sommes devenus partenaires
du Secours Populaire autour de 3 temps forts dans l’année:
- Noël, avec cette année la
journée à la patinoire (installée au Grand Palais à Paris)
- Pâques où nous organisons une
grande chasse aux œufs Kinder et qui nous permet de lever des fonds pour
l’association
- Et bien sûr les grandes
vacances de l’été avec le Village Kinder.
Rappelons qu’un enfant sur trois
ne part pas en vacances en France. Sur ce volet, j’aimerais insister sur la
dimension mécénat de notre engagement. En effet, nous sommes inscrits dans une logique
de financement sans contrepartie, d’engagement de société sur nos valeurs
fondamentales. Il s’agit à la fois de la découverte de loisirs (sportifs et
créatifs) mais aussi de valoriser l’enfant grâce à une expérience collective et
culturelle.
LP : Vous communiquez
aujourd’hui sur un partenariat avec le club pro Le Mans – Sarthe – Basket Club
– est-ce la continuité de cet engagement fort ?
CM : Il s’agit pour nous
d’être entourés par des clubs professionnels de sport collectif afin d’aller
au-delà de nos actions de mécénat et de pouvoir s’adresser à tous les enfants
qui voudraient pratiquer un sport. Les valeurs du sport collectif sont
déterminantes dans nos choix et là encore, nous ne recherchons pas la visibilité
de notre marque. Nous préférons laisser parler le club partenaire. Notre
objectif est de faire savoir que le club partenaire travaille sur un engagement
citoyen, redonnant ainsi au sport sa mission originelle de lien social.
LP : Comment cela se passe-t-il
concrètement ?
CM : Aujourd’hui nous avons
déjà huit clubs partenaires (le HAC, les clubs de Rouen mais aussi le Racing
Métro 92 par exemple). Pour chaque sport, nous nous adressons aux enfants de 8
à 12 ans, nous leur facilitons l’accès au club en finançant des équipements
identiques pour tous, en mettant en place une aide aux devoirs avant les
entraînements, et en venant sur place expliquer notre mission aux parents. Nous
sommes ainsi présents dans les clubs tous les mois pour assurer le suivi de nos
engagements.
LP : Avez-vous un premier
bilan de vos actions (outre le film visible sur Youtube sur le Village
Kinder) ?
CM : Il est prématuré de
donner des chiffres. Mais nous faisons un bilan des partenariats avec les clubs
et en interne. Notre mission d’accompagnement des enfants doit aussi générer
des avancées dans les résultats scolaires.
LP : Vous avez aussi le
soutien des stars du sport français, comme Jo Tsonga ou Tony Parker, comment
sont-ils impliqués ?
CM : Nous n’avons pas signé
avec des stars. Nous avons signé avec des sportifs engagés sur les valeurs de
l’entreprise Ferrero que sont le partage, l’enfance, la joie et la famille.
C’est vrai qu’aujourd’hui Tsonga est le numéro un français du tennis et une
star du circuit mondial, mais il est engagé avec nous sur notre programme pour
l’enfance depuis 5 ans. Son engagement dans le monde associatif est naturel (Jo
Wilfried est le parrain de Attrap’ la balle ! association fondée par ses
parents et qui poursuit les mêmes objectifs pour les enfants défavorisés en RDC
et en France) et c’est la clé d’entrée dans notre partenariat.
LP : Quelle valeur le
programme pour l’enfance de Kinder crée-t-il pour vos clients et comment la
mesurez-vous ?
CM : Avant tout, je voudrais
rappeler que prendre cet engagement en 2008 était un vrai pari de notre
direction générale. Aujourd’hui quand on voit que notre opération de Noël 2012
aura mobilisé nos partenaires, nos fournisseurs et prestataires et bien sûr
notre personnel autour de 800 points de collecte pour le Secours Populaire, on
peut penser qu’on a eu raison. C’est un peu la philosophie de l’entreprise
aussi : oser innover et être en avance sur les choses.
LP : Merci Christophe et à bientôt pour les
prochaines actions du programme pour l’enfance.
Ci-desous le bilan de la troisième édition du Village Kinder pour l'Enfance en vidéo -
"Nous voulons continuer à prouver à nos clients et prospects que nous sommes innovants et différents" déclare Thierry Boutier, directeur marketing France de Smart. Ou comment créer un produit remarquable en partant de la même plateforme de voiture ?
De son coté, Tim Machenaud, directeur France de Bo Concept, explique l'association des deux marques : "Une vraie logique préside à ce partenariat. Smart est le symbole de la voiture urbaine, alors même que nous sommes une griffe très citadine".
Ce qui fait dire à Clotilde Briard, chroniqueuse marketing dans Les Echos, "ce type de partenariat a un effet d'image. Mais les deux marques ne vont pas s'en contenter...Les réseaux respectifs de magasins (ou concessions) vont mettre en place des actions événementielles communes. Et leurs clientèles en seront naturellement informées."
Bravo ! C'est exactement le sens d'un partenariat : créer de la valeur pour le client. Jouer sur les différents canaux de contact que sont les points de vente mais aussi les outils connectés comme les tablettes des vendeurs en magasin pour personnaliser le mobilier comme la voiture, ou les sites internet et pages facebook des deux marques, contribuera à dynamiser ce partenariat.
Rendre son offre remarquable. Innover et surprendre les clients. Les missions d'une marque, telles que les clients les voient. C'est ce qui crée de l'engagement et entretient une relation durable.
Quand en prime, le partenariat est design... cela nous donne envie du beau !
Rendez-vous le 5 mars pour découvrir des images... et aussi ici.
Dans 8 jours, ce sera un lundi soir spécial "déprimés" ! Une initiative de l'hilarant Raphaël Mezrahi pour la première fois aux Folies Bergères à Paris: La Nuit de la Déprime 2013.
Une soirée différente qui permettra à quelques vieilles gloires de la chanson, de sortir de leur placard pour nous tirer quelques sourires amères et peut-être aussi quelques larmes au souvenir douloureux de moments de vie particulièrement tristes...
Ca donne envie non ?.. Réunir les dépressifs perpétuels, les nostalgiques des mouchoirs en papier ou des lunettes embuées, des pots de Nutella engloutis par le désespoir, est d'une bravoure sans pareil ! En faire une nuit, pourquoi pas ?...
Mais réunir des partenaires pour financer le tout et donc en tirer un business, pose question : quelles marques ont-elles acceptées de faire un chèque pour ce "partenariat" ?
Ben & Jerry's, Nutella (of course), Kleenex (les petits mouchoirs oblige), Cajoline (pour le doudou) mais aussi Atol et... Nexity !?..
Allez tous chez Ben & Jerry's pour gagner votre invitation, et écrivez sur le blog un moment de tristesse que vous avez surmonté en dégustant une bonne glace ! Facile et tellement sympa...
Que du beau linge ! Bravo ! Belle association pour une belle soirée !...
En 2012, la Semaine du Microcrédit de l’Adie
devenue un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui sont tentés
par la création d'entreprise, avait permis à plus de 60 000 personnes
de s'informer (soit 32% de plus qu'en 2011), et plus de 7000 d'entre
elles avaient déposé leurs projets de création d'entreprises auprès des
équipes de l'association.
Pour quel bilan ?
Depuis 1989, soit bientôt 25 ans de travail après la création de cette institution par Maria Novak, le constat est assez positif, avec : • 113 283 microcrédits accordés • 81 396 entreprises créées • 107 000 emplois générés
Mais la question devient existentielle, si l'on se réfère aux nombreuses banques (nationales ou pas) qui soutiennent ce rdv annuel. Ainsi on retrouvera l'opération annoncée chez la BNP Paribas et la Société Générale, même si le Crédit Mutuel, HSBC, et encore Cetelem se pressent autour de l'Adie à cette occasion (sans oublier la Fondation Total et celle de la Française des jeux)...
Pour quelles raisons les banques sont-elles les plus gros partenaires la semaine du microcrédit de l'Adie ? Serait-ce pour redonrer leur image écornée ? Peut-on y voir un engagement de nature à (re)donner quelques couleurs aux relations entre les banques et les créateurs d'entreprise ? Ou plus prosaïquement afin de capter la clientèle de quelques créateurs audacieux ?...
Opération de communication "green washing" ou engagement responsable ? Quelle est l'authenticité de nos amis banquiers dans cet exemple ?...
Comme souvent en matière de sponsoring, on aimerait savoir quel impact ce type de partenariat peut avoir sur le client, voire aussi sur les prospects de la banque associée. Et pas seulement entendre un joli discours sur le fait que cela coûte toujours moins cher qu'une publicité classique. Or le client n'est que très exceptionnelllement interrogé ; pas davantage que le personnel, qui pourrait pourtant, en toute logique, se sentir concerné et au final rassuré quant aux intentions responsables de son entreprise. C'est dommage !
Voici une réponse de BNP Paribas sur cet engagement responsable :
En conclusion :
L'authenticité dans une prise de parole est indispensable : elle crée la confiance. De cette confiance naitra une relation, éventuellement durable, puis un engagement. C'est pourquoi le partenariat ne peut être qu'un engagement authentique, faute de quoi il ne crée aucune valeur pour le client.