Du 4 au 8 février 2013 : 9ème édition de la Semaine du microcrédit© de l'Adie
En 2012, la Semaine du Microcrédit de l’Adie
devenue un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui sont tentés
par la création d'entreprise, avait permis à plus de 60 000 personnes
de s'informer (soit 32% de plus qu'en 2011), et plus de 7000 d'entre
elles avaient déposé leurs projets de création d'entreprises auprès des
équipes de l'association.
Pour quel bilan ?
Depuis 1989, soit bientôt 25 ans de travail après la création de cette institution par Maria Novak, le constat est assez positif, avec :
• 113 283 microcrédits accordés
• 81 396 entreprises créées
• 107 000 emplois générés
Mais la question devient existentielle, si l'on se réfère aux nombreuses banques (nationales ou pas) qui soutiennent ce rdv annuel. Ainsi on retrouvera l'opération annoncée chez la BNP Paribas et la Société Générale, même si le Crédit Mutuel, HSBC, et encore Cetelem se pressent autour de l'Adie à cette occasion (sans oublier la Fondation Total et celle de la Française des jeux)...
Pour quelles raisons les banques sont-elles les plus gros partenaires la semaine du microcrédit de l'Adie ? Serait-ce pour redonrer leur image écornée ? Peut-on y voir un engagement de nature à (re)donner quelques couleurs aux relations entre les banques et les créateurs d'entreprise ? Ou plus prosaïquement afin de capter la clientèle de quelques créateurs audacieux ?...
Opération de communication "green washing" ou engagement responsable ? Quelle est l'authenticité de nos amis banquiers dans cet exemple ?...
Comme souvent en matière de sponsoring, on aimerait savoir quel impact ce type de partenariat peut avoir sur le client, voire aussi sur les prospects de la banque associée. Et pas seulement entendre un joli discours sur le fait que cela coûte toujours moins cher qu'une publicité classique. Or le client n'est que très exceptionnelllement interrogé ; pas davantage que le personnel, qui pourrait pourtant, en toute logique, se sentir concerné et au final rassuré quant aux intentions responsables de son entreprise. C'est dommage !
Voici une réponse de BNP Paribas sur cet engagement responsable :
En conclusion :
L'authenticité dans une prise de parole est indispensable : elle crée la confiance. De cette confiance naitra une relation, éventuellement durable, puis un engagement. C'est pourquoi le partenariat ne peut être qu'un engagement authentique, faute de quoi il ne crée aucune valeur pour le client.
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