C'était annoncé depuis des mois (et j'étais d'ailleurs ironique sur l'association)...mais je ne résiste pas à la tentation de vous commenter le nouveau film Heineken USA créé à l'occasion de la sortie du Bond estampillé 50 ans, Skyfall, le 26 octobre prochain (et oui encore un mois à patienter).
En définitive, il y a un jeu dans le spot publicitaire : combien de personnages ou de scènes de film pourrez-vous reconnaitre ? Je vous aide à peine puisque vous aurez évidemment reconnu le plus facile : ce bon vieux docteur No (premier ennemi de James dans le film éponyme)...mais il y en a d'autres !
Alors combien ?
Ca va trop vite ? C'est sans aucun doute la nature de James Bond de mêler sens de l'observation, vitesse d'exécution et enchainement des situations ou encore rencontres avec des personnages extravagants ! Ici Heineken (Open your world) a admirablement respecté les codes de son partenaire et c'est bien ! Le film est "brandé" James Bond et non pas Heineken. C'est ce qui le rend si appréciable aux yeux du fan de 007 et qui fera passer le message qu'il pourrait tout de même goûter une bonne bière...
Bon ! disons que ça aurait pu être le partenariat du jour !
en tout cas, ça restera comme l'idée du jour proposée par CLM BBDO... Une belle visibilité obtenue puisque Anthony est venue en Smart, s'est garé mieux que tous et est sorti premier avec son tout beau tout neuf Iphone 5 ! Bravo !
et génial puisque tous les médias étaient là, au Apple Store Opéra, pour en profiter et faire de la com gratuite aux deux marques...
Imaginons le même moment de rencontre entre les 2 marques partout dans le monde...
Certains profiteront du week-end pour visiter le patrimoine national comme chaque année, mais cette fois présenté par une femme, en la personne de la ministre de la culture Aurélie Filippetti. Cette institution culturelle de la rentrée s'est dotée cette année de partenaires du secteur avec Michelin Travel partner et la FFB (Fédération Française du Bâtiment)... Deux "marques" patrimoine en quelque sorte dont l'activité a subi quelques accidents de faiblesse ces derniers temps et qui ont bien besoin d'un léger ravallement d'image...
bref !
A ceux qui pensent que ce week-end sera plus ensoleillé et plus vert, Paris réserve encore quelques surprises !
En effet, dès demain et pour 8 jours la station de Métro Palais Royal se transforme en forêt éphémère ! Une initiative de France Bois Forêt, soutenue par de nombreux partenaires dont bein spur la RATP et A nous Paris mais aussi les institutionnels concernés comme l'ONF, ou la FNB par exemple. Avec une maison tout en bois, donc très très écolo et des animations !
Aprsè quoi (ou même avant) vous pourrez fouler les pelouses vertes de Bagatelle pour écouter de la musique peace and love version green, avec le We Love Green Festival !
En cherchant un peu (pas tellement en fait) on retrouve les deux partenaires majeurs de ce tout nouveau tout beau, tout écolo festival et rassemblement à objetif éducatif sur le thème "on peut aimer la musique et respecter la nature" : l'un est vert Heineken, l'autre serait plutôt rouge d'ailleurs mais promeut la musique live : SFR. Un carré et une étoile réunis pour du bon son sur l'herbe ! Cool !
Ca démarre dès ce soir avec Norah Jones et James Blake ! et demain Camille, Beirut et Klaxons... Bon week-end !
Des Smash Battle dans les rues de Paris ?? Vraiment ? c'est du 12 au 15 septembre dans certains quartiers...
Mais si tu n'as pas le temps de courir après Gaël Monfils, tu peux aussi le défier avec une Appli spéciale disponible sur App Store et sous Androïd - et là tu smashes plus fort que lui ! et tu gagnes...
Pas évident car il est tout de même costaud le garçon !
Alors trop puissant le lait ??!...
Bon, en cette période de grise rentrée, on peut se détendre un peu non ?.. Gaël Monfils, c'est notre espoir du tennis mondial porté disparu des courts depuis plus de 4 mois, pour cause de pépins physiques, il me semble.. Et le revoilà en pleine forme pour nous donner des conseils de nutrition ! Amusant !
Enfin presque ! Car c'est une campagne financée par l'Union Européenne et la France ! Un partenariat pour aider nos amis producteurs de lait et le gentil Gaël (ben oui quand tu ne joues pas tu ne gagnes plus rien et tu dois compter sur les partenaires).
Bref c'est un beau partenariat et c'est nous qui payons !...
PlaNet Finance présente demain au Havre le premier forum sur l'économie positive : le LH Forum (13 et 14 septembre), alors même que la polémique, née du départ de Bernard Arnault vers la Belgique, est encore dans toutes les conversations. Il est intéressant de noter ici que Renault, KPMG, Areva, GDF Suez sont les partenaires majeurs de cet événement (de très grandes entreprises dont la responsabilité est aussi d'améliorer le monde économique).
Mais qu'est-ce que l'économie positive ? D'après Jacques Attali et Arnaud Ventura, co-fondateurs de PlaNet finance, c'est avant tout une économie qui fait du profit un moyen et non plus une finalité ! Tout est là ! Comment créer de la valeur pour tous en utilisant les profits générés par quelques uns ? En écoutant le débat d'hier soir animé par Frédéric Taddéi dans "Ce soir ou jamais", autour de la dérive du capitalisme que représente la course à l'argent ou l'exil pour des raisons fiscales, la question du profit à partager reste entière et pratiquement sans réponse.
Sans doute parce que la vision égoïste des hommes les conduit à s'occuper d'abord de leur bénéfice personnel, avant que d'envisager un instant les conséquences de leurs actes sur les "bénéfices" restant à partager par les autres. Ainsi de posture en réaction à la provocation des plus riches, en est-on arrivé à la publication d'un manifeste en direction de la jeunesse de France, tout simplement intitulé : "Barrez-vous !"
Leurs auteurs : Félix Marquardt, fondateur des dîners de l'Atlantique, Mouloud Achour, journaliste de Canal+ et comédien et Mokless, rappeur, ont pourtant gentiment dépassé la trentaine (ce qui, au passage, en fait des vieux pour les jeunes à qui ils s'adressent...on est toujours le vieux de quelqu'un). Ils ont trouvé un partenariat malin la semaine dernière avec Libération (décidément en mal de coup marketing en cette rentrée "normale") pour lancer la pétition à lire sur leur site.
Or l'idée principale qui ressort malheureusement du débat, c'est que s'il faut partir c'est parce que l'on pourra gagner plus ailleurs (et de citer comme exemple les serveurs ou livreurs partis à Sao Paulo comme on a stigmatisé le plombier polonais il y a peu). Migrer vers des pays plus dynamiques : le Canada, le Brésil, l'Inde ou la Chine, serait la solution pour les jeunes ! Ils en reviendront nous dit-on... plus riches, ça reste à voir...
Et si l'idée de faire avec les richesses énormes (intellectuelles et matérielles) que nous avons et que nous produisons dans notre pays, s'imposait comme une solution responsable ? Ne pourrait-on pas mieux partager, mieux échanger, mieux collaborer ?
Curieux tout de même que le mécénat d'entreprise poursuive sa progression dans ce contexte non ? Et pourtant c'est le cas ! Ainsi que l'affirmait hier Marie-Caroline Blayn dans sa conférence au Salon Cosmeeting face à un auditoire plutôt féminin...
Et si la vision du profit à outrance, était purement masculine ? Quelles sont donc les femmes qui quitteraient leur pays pour échapper à la fiscalité ou à un changement de politique ? Chez Taddéi hier soir, elles étaient surtout psychologues ou sociologues, et par conséquent vertement raillées par leurs condradicteurs masculins (Sollers en tête)...
Aussi, j'en profite pour vous indiquer, chères lectrices, que Bouygues Telecom est devenu l'organisteur d'un Prix de la femme entrepreneure numérique, qui sera remis à l'occasion de la 1ère Journée Nationale des Femmes Entrepreneures, lors du Salon des micro-entreprises (du 9 au 11 octobre à Paris). Et cette journée est parrainnée par la Caisse d'Epargne et France Active. Comme tout le monde le sait, l n'y a pas assez de femmes créatrices d'entreprise en France (29%), alors même que les études montrent que les entreprises sont mieux gérées par des femmes (et plus rentables) et qu'elles sont également plus responsables et équitables !
Les partenariats cités ici ne sont pas nécessairement générateurs de profit (ce serait même l'exception si profit il y avait). En revanche, il est évident qu'ils sont créateurs de valeur et de partage. Les partenariats devraient logiquement se déveloper dans une économie qui va devoir apprendre à faire mieux avec autant sinon moins de ressources qu'hier. Les partenariats sont bénéfiques aux autres aussi, et même quelques fois avant !...
Le partenariat est certainement une solution dans une vision posiitve de l'économie...
Bon c'est encore l'été et même ici à Paris... alors il va faire un peu chaud ce week-end et on a soif d'avance !
L'occasion de présenter quelques magnifiques séries limitées de vos boissons les plus fraîches...souvent issues de partenariat, d'association de marques ou de designer, quelques fois improbables mais toujours créatives !
Pour commencer une bière verte et musicale avec Heineken et Métronomy :
et puis plus tard dans la soirée, ou même en terrasse vous prendrez bien une absinthe Pernod by Kitsuné !
On la trouve chez Colette tout comme le coffret Heineken... of course
Pas encore désaltérés ??... bon alors sortons du frigo les plus belles bouteilles ! de celles qui inspirent les designers de la terre entière et qui illuminent nos soirées ! !
Aujourd'hui, j'ai le plaisir de rencontrer Fabienne Pouyadou, directrice des partenariats et de la communication de CARE France, une ONG internationale majeure engagée pour diminuer l'extrême pauvreté dans le monde. Ses principes d'action sont de construire, transformer, responsabiliser et rendre autonomes les plus
démunis, tout en protégeant leurs droits économiques et sociaux. En 2011 CARE est intervenu auprès de 122 millions de personnes dans le monde à travers plus de 1000 projets dans 84 pays différents.
Patrice Laubignat :
« Avant de prendre la direction des partenariats de CARE France, vous avez
notamment travaillé en agence chez Excel-TBWA spécialiste du marketing de
l’engagement, quelle est votre mission prioritaire pour CARE ? »
Fabienne Pouyadou : « L’une
de mes premières missions et de mon équipe est le fundraising, car comme toute
ONG nous devons financer nos interventions sur le terrain en partie par des
fonds privés. Ma mission consiste également à créer des partenariats avec de
grandes entreprises françaises pour les accompagner dans leur politique de responsabilité
sociale (RSE) dans les pays du sud. CARE, a pour mission de lutter dans le
monde contre l’extrême pauvreté et
mène plus de 1000 projets par an. Nous n’intervenons pas pour distribuer des
biens ou apporter des services vitaux (hormis dans les cas d’urgence
humanitaires) mais pour susciter un développement et un impact à long terme,
CARE mobilise les communautés, et en particulier les femmes, pour qu’elles
soient autonomes et actrices du changement. En conséquence, notre mission s’inscrit
dans du long terme et nos partenariats aussi. CARE a toujours été moteur
dans la collaboration avec les entreprises. Nous pensons qu’il est possible
d’allier bénéfice économique et bénéfice social pour les plus pauvres. Nous
avons aujourd’hui près de 20 partenaires entreprises engagés à nos côtés, et
cela représente près de 25% de notre budget annuel.»
PL : « Pourquoi
considérez-vous les entreprises qui font du mécénat avec CARE France comme des
partenaires ? »
FP : « La plupart des
entreprises avec lesquelles nous travaillons, cherchent une implication durable
dans un programme. Que ce soit dans le financement de projets de développement
qui prennent du temps, mais aussi lorsqu’il s’agit de travailler sur leurs
propres impacts dans les pays du sud. Nous travaillons ensemble dès le départ
pour construire le partenariat, évaluer les enjeux pour l’entreprise, les
moyens disponibles au siège ou localement et définir le plan d’action adapté.
Ainsi nous avons travaillé depuis près de 10 ans avec Lafarge sur une politique
VIH pour leurs salariés, l’accès au ciment pour les plus pauvres ou encore les
relations avec les communautés locales. Ce type d’actions nécessite du temps,
plusieurs années parfois. »
PL : « Vous insistez
également sur l’implication des salariés de l’entreprise partenaire. Comment
cela se concrétise-t-il ? »
FB : « C’est en
réalité, une demande de plus en plus forte de nos partenaires. La communication
du mécénat est essentielle à l’interne pour les entreprises. Si les entreprises
sont davantage « engagées » d’un point de vue sociétal et même
humanitaire, on le doit aussi à une prise de conscience, voir la demande des équipes
en interne. Cette communication en interne dans les entreprises a un caractère
pédagogique très important. C’est notre rôle de sensibiliser les collaborateurs
aux problématiques du développement et de l’aide humanitaire et de leur faire
prendre conscience parfois que cela ne se résume pas à envoyer des stylos ou
des livres usagés pour une école en Afrique. Mais les collaborateurs de nos
partenaires savent aussi se mobiliser de façon extraordinaire notamment en cas
d’urgence ou lors d’événement sportifs à notre profit.»
PL : « Justement quelle
est votre appréciation de la connaissance du partenariat Entreprise/ONG dans
l’entreprise en France ? »
FB : « Il me
semble qu’il y a encore beaucoup à faire, il reste beaucoup de préjugés sur les
ONGs et d’incompréhension de nos enjeux et contraintes. C’est pourquoi
j’interviens autant que possible lors de conférences pour expliquer que secteur
privé et ONG ont intérêt à travailler ensemble. Je m’appuie beaucoup sur la
démonstration par des cas concrets de nos partenariats. C’est aussi une façon
de faire connaitre CARE et nos actions car nous souffrons en France d’un
déficit de notoriété. Nous sommes également
en train de réaliser une étude auprès de nos partenaires afin de mesurer la
qualité de notre collaboration et d’avoir leur feedback et leurs attentes. Cela
devrait nous fournir quelques pistes pour l’avenir. »
PL : « Pour conclure,
quel partenariat exemplaire vous a marqué récemment ? »
FP : « Ils sont tous exemplaires et
différents, mais peut-être le dernier partenariat signé avec le groupe AXA. Il
est très ambitieux et d’envergure internationale. Il est centré sur la
réduction des risques pour les populations les plus pauvres, un thème qui fait
sens pour AXA dans son métier d’assureur et il implique l’ensemble du groupe
que ce soit au siège mais aussi dans les filiales. C’est également le premier
partenariat de cette ampleur pour lequel nous avons ensemble défini une
méthodologie d’évaluation qui nous permettra d’évaluer de façon assez
rationnelle la réussite de cette collaboration dans 3 ans et je l’espère de la
renouveler ! »
PL : "Merci Fabienne pour cet éclairage sur votre métier et votre engagement."
Former les futurs étudiants de l'Essec au monde des médias, est un objectif dynamique pour TF1 et qui pourrait à terme lui valoir quelques retours positifs... un partenariat durable puisqu'il a été signé pour 4 ans, en cette belle rentrée !
L'expertise de TF1 sera mise à disposition des enseignants chercheurs de l'école de Commerce et les dirigeants du groupe pourront intervenir directement auprès des étudiants. On est d'accord ! Mais le communiqué ne dit pas en échange de quoi ?
Un gros chèque ? Le recrutement des futurs diplômés ?.. A votre avis ?...
Nonce PAOLINI, PDG du Groupe TF1 déclare « Nous sommes heureux de
la signature de ce partenariat. Il permet au Groupe TF1 de poursuivre
ses réflexions autour de l’évolution du paysage audiovisuel avec
l’expertise de la chaire media de l’ESSEC dont la qualité est reconnue.
Il participe également à notre volonté de toujours enrichir les
relations que l’Entreprise doit entretenir avec le monde de
l’enseignement supérieur et de la recherche.»
Pierre TAPIE, DG du Groupe ESSEC déclare « Nous
nous réjouissons de ce partenariat d’autant qu’il est rare qu’un grand
groupe média tel que TF1 choisisse de construire un partenariat
corporate portant sur l’ensemble des champs d’intervention
universitaire de l’ESSEC, en formation comme en recherche.»