Les banques ont des problèmes d'image et de valeurs. Ce n'est guère nouveau et sans doute pas près de s'arranger en ces temps d'austérité imposée à tous pour sauver le système euro...
Mais pas seulement par rapport au monde de la finance ! En effet, le changement de cap brutal de la Caisse d'Epargne dans ses partenariats sportifs illustre bien la difficile prise en compte des valeurs associées au sport professionnel. Fini le vélo et ses champions gonflés à coup de seringue, fini le foot et ses millionaires peu respectueux du maillot et de l'identité nationale ! Vive le ski et la course à pied ! et vive l'Olympisme !..
Le ski l'hiver ?... Le marathon l'été ?... ok ça semble un peu moins pourri par l'argent, encore que les éthiopiens ou kenyans ne courrent qu'après un chèque, tandis que nos skieurs sont les ambassadeurs de leur station d'origine... Mais l'Olympisme ?... Est-ce bien raisonnable ? Soutenir la candidature d'Annecy qui semble décourager jusqu'au virevoltant Edgar Grospiron et promise à la catastrophe... Pour quelles valeurs ?
La réponse dans le commentaire du communiqué officiel de la BPCE paru hier :
"La banque a choisi en revanche de se concentrer sur l’olympisme, avec le ski pour l’hiver et la course à pied pour l’été. »Ces dix dernières années, Caisse d’Epargne avait besoin d’actions de notoriété », cette dernière ayant doublé sur la période, rappelle Cédric Mignon, directeur communication, image et mécénat sponsoring de Caisse d’Epargne, justifiant alors l’investissement dans le cyclisme et le football.
Or, désormais, le groupe ne recherche pas la même visibilité, mais plutôt à « redresser l’image sur certains points », selon M. Mignon."
sources News-banques.com et AFP
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