Il fallait le faire, c'est fait ! La reine pop made in USA a signé une collection prêt-à-porter pour la chaine H&M. La collections sera en vente en France dès demain et une campagne d'affichage nous l'annonce déjà comme un événement de la mode féminine !
Peut-on considérer ce partenariat comme équitable ? Est-ce vraiment un partenariat dans le sens où chaque marque (puisqu'on peut légitimement penser qu'au prix où se vendait la place de concert de la pop-star à Paris, il s'agit bel et bien d'une marque) doit y gagner selon le principe même de l'échange ?...
Si l'on se base sur la campagne médiatique qui ne va pas manquer de se déchainer et le relais d'image que constitue une collection de vêtements, fussent-ils signés H&M, on peut penser qu'au-delà du chèque (s'il y en a un) pour se payer Madonna l'enseigne offre à la star une très jolies vitrine quasi permanente.
Ce partenariat basé sur une très forte personnalité n'est pas le premier du genre, loin s'en faut, et nous pose indirectement la question de la pertinence de l'utilisation des stars comme outil marketing. Ici il s'agit bien d'une collection signée Madonna et pas seulement d'une caution publicitaire. Mais viendra-t-on chez H&M acheter du H&M ou du Madonna ? Comment mesurer les gains générés pour chaque marque, au-delà de la ruée initiale vers la nouveauté présentée par les magasins de l'enseigne. Ou encore que reste-il in fine de la signature de la star ? souvenons-nous par exemple de l'exemple de celle de Stella McCartney chez Adidas...
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