Bien commencer l'année 2012 et faire preuve de créativité ! Une belle résolution pour tous ! Bonne année !
KissKissBankBank : la "maison de créativité" vous invite à uploader votre projet de court métrage vidéo et à faire voter pour lui afin d'être désigné coup de coeur de son partenaire la Banque Postale. Et ainsi Mk2 diffusera dans ses salles, avant le film de chaque séance, l'un des courts métrages les mieux classés. Belle idée pour encourager la création, à l'image des Talents Awards d'Audi par exemple.
Belle association de marques aussi, avec des noms pourtant aussi peu proches que Kisskissbankbank et La Banque Postale ! Il fallait oser et c'est une nouvelle preuve de la fertilité des partenariats les plus improbables, réunissant le financement social de projet et le soutien d'une institution de la finance d'état au service de tous. Bravo !
Tiens hier, je reçois un message de pagesjaunes.fr !? Un cadeau de noël ??.. belle surprise ! vraiment !..
En fait, je reçois un ticket pour rentrer au Club Warner Bros : sympa ! et dès mon entrée dans le club je recevrais naturellement des offres privilèges offertes, entre autres, par des partenaires ! Génial ! me voilà doublement récompensé puisque j'aime déjà les partenaires !
Mais récompensé pour quoi exactement ? La question me vient à l'esprit d'un seul coup !.. Je ne suis pas un client Warner Bros et je ne comprends pas non plus à quel titre Pages Jaunes devrait se montrer généreux avec moi ?... Enfin, généreux, c'est vite dit, puisqu'en réalité tout le monde peut s'inscrire au Club Warner Bros ! première déception !..
Nous voici face au piège terrible de l'emailing intrusif qui retient pourtant mon attention, qui sera chèrement valorisé puisque j'ai eu la bonté de cliquer sur le lien et qui ne conduira à aucune transformation business pour le soi-disant partenaire, que je rangerai au final, plus certainement dans la catégorie des annonceurs client des pages jaunes. Et puis ce Club dans lequel j'avais le privilège de rentrer n'est-il pas seulement un portail proposant les offres de Warner Bros et ses partenaires ?...
Quel résultat pour ce partenariat qui n'en est pas un ?.. Certainement pas brillant en terme d'image, ni pour l'un, ni pour l'autre ! Peut-être quelques inscriptions au Club malgré tout pour Warner Bros ; mais à quel prix ?
La cinéaste glamour et tendance est très demandée par les marques depuis ses succès internationaux. Aussi il n'est pas tellement surprenant que le nouveau partenariat fashion prévu par H&M avec Marni pour le printemps 2012, soit mis en scène par cette icône de la séduction.
Avant de voir cette nouvelle campagne qui sera tournée à Marrakech, vous pouvez visionner l'interview des acteurs de ce partenariat ici ou là..
Puisque tout le monde s'afffaire aux préparatifs, j'en profite pour me mettre moi aussi en recherche de mon sapin ! Faudrait-il qu'il soit éco-responsable et réponde aux exigences de la conférence de Durban ? Ou bien en carton, en matière recyclable ?..
Inutile ! On a trouvé mieux depuis longtemps : le sapin qui permet de planter un arbre !... Merci Truffaut pour ce beau partenariat ! et merci Yves Rocher, partenaire de tous les arbres en France et dans le monde. Ainsi, "plus belle sera la terre" et vous pourrez acheter votre sapin de Noël sans penser aux plantations, ni aux forêts originelles qu'il a fallu exploiter pour vous faire plaisir, puisque 1 euro par sapin sera reversé à la Fondation Yves Rocher qui s'est fixé comme mission de planter 50 millions d'arbres dans le monde (dont 1 million en France).
Vite, le compteur tourne ! Et maintenant en route pour les cadeaux responsables !
Outre l'ouverture de Le Web 10 par Carlos Ghosn l'an dernier, il doit bien y avoir une raison marketing.. Pour convaincre les innovateurs, les influenceurs que Renault est trendy ?.. Ou pour changer la vie des automobilites ? Et pourquoi pas pour gagner une Twizy en postant sur le mur de Renault pendant les 3 jours de conférence ? C'était la version de Matthieu Tennenbaum et il nous donnait rdv cette année ! Alors on y va ?... On va pouvoir l'essayer sur place ?...
Les vraies raisons dans la vidéo spécial Le Web11 Paris -
A l’occasion de la sortie du French Burger de Quick en partenariat avec Tony Parker, entretien avec Valérie Raynal – Responsable communication institutionnelle.
Quick fête cette année ses 40 ans et souhaitait marquer la date avec un lancement de produit événementiel en fin d’année. L’opportunité d’une rencontre avec Tony Parker nait des suites du lock-out de la NBA ; le patron de Quick étant lyonnais, croise Tony à l’ASVEL et lui propose de travailler ensemble.
Comment développer un partenariat pérenne, créateur de valeur et pertinent pour l’entreprise et ses clients ? Tels sont les enjeux qui se posent à l’équipe communication marketing de Quick. Aujourd’hui débute une première campagne grand public (en tv, affichage, presse) mettant en scène Tony et Le French Burger !
Patrice Laubignat : Quick a déjà travaillé avec des « stars » du sport tel Nicolas Anelka. Quelle est l’ambition de ce nouveau partenariat avec un grand sportif français ?
Valérie Raynal : Nos premières collaborations avec les sportifs emblématiques comme Nicolas ou Frédéric Michalak, étaient plutôt des opérations coup de poing liées à un événement fort du sport, comme la coupe du monde de rugby en 2007. Avec Tony, nous souhaitons construire une histoire. A partir du moment où nous considérons l’homme, la personnalité, davantage que le sport dont il est clairement un porte-parole majeur (Tony Parker est les sportif préféré des français depuis cet été), nous sortons de cette logique de coup pour entrer dans un véritable partenariat.
PL : Justement, quelles sont les valeurs communes entre Tony Parker et Quick ?
VR : Pour commencer, le burger lui-même ! Il est dans la culture de Tony, comme de beaucoup de jeunes sportifs. Ensuite l’idée que le burger n’est pas forcément un produit américain, que nous défendons depuis 40 ans. Dans la campagne Tony traverse l’atlantique pour déguster son French Burger : un hamburger réalisé avec des viandes de race 100% française et proposé avec trois sauces au choix.
C’est cette reconnaissance d’un goût différent, par un homme issu de la double culture qui nous intéresse. Enfin, le sport collectif qu’est le basket et la position de leader d’équipe qu’occupe Tony, colle parfaitement aux valeurs de l’entreprise : dynamisme collectif, combativité, talent, adresse, etc… (rappelons que comme Quick, Tony Parker est né en Belgique mais a la nationalité française).
PL : Au-delà de ce nouveau burger, qui fait partie de votre politique d’innovation permanente, en quoi ce partenariat va-t-il impacter l’entreprise Quick ?
VR : dès le départ, nous avons eu le plaisir de tourner cette campagne avec Tony et de le recevoir une journée au siège, un homme disponible, simple et enthousiaste. Une vraie motivation de l’entreprise et pas seulement de l’équipe marketing ! Une de nos premières actions, c’est de l’intégrer dans notre communication de recrutement, dans l’animation de notre réseau, de nos franchisés. Un moyen concret de booster les équipes, comme le ferait un coach ou un capitaine d’équipe.
Ensuite, le partenariat est signé pour 4 ans et nous sommes tous impliqués dans le développement d’une communication cohérente, durable, séduisante, qui ne sera pas subie par nos clients mais au contraire, qui les associera au quotidien. Créer cette complicité en nous appuyant sur la réelle sympathie, pour ne pas dire admiration qu’on les jeunes pour ce sportif exceptionnel. Cela change énormément les perspectives de travail, de réflexion. Les équipes sont mobilisées, les idées d’action se multiplient. Ce partenariat crée une vraie dynamique d’entreprise. Pour nos 40 ans, ça tombe plutôt bien !
PL : Dans quelle mesure ce partenariat peut-il modifier votre communication sur la pratique du sport et l’équilibre alimentaire ?
VR : Notre rôle dans la pédagogie d’une alimentation saine est pris en compte depuis quelques années et nous y veillons avec beaucoup d’attention dans l’élaboration de tous nos produits. Il est évident qu’un sportif de haut niveau ne peut que nous aider à diffuser ce message et à le rendre pertinent aux yeux du public. Mais nous allons aussi sur le terrain, nous soutenons localement des clubs sportifs; ainsi nous envisageons de développer de nouvelles collaborations avec le monde du sport en général, en incitant les jeunes, voire en les aidant à participer, à s’inscrire.
C’est d’ailleurs là un engagement fort de la marque Quick. C’est aussi le moyen d’engager nos clients sur un territoire commun. Nous réfléchissons en ce moment sur les leviers à activer pour créer ce lien, cette histoire, pour rassembler notre communauté sur ces valeurs, et Tony Parker peut être un excellent ambassadeur de nos engagements.
Xavier Marques est le directeur des partenariats stratégiques pour Adidas France.
Adidas partenariats stratégiques vise le marché des entreprises privées, publiques et des associations. Son principal objectif est de générer du business additionnel tout en renforçant le leadership des différentes marques du groupe (performance, originals, reebok). Il s’agit non seulement de promouvoir le sport dans les entreprises, de proposer des vêtements confortables et valorisants aux salariés mais également de s’associer à des marques dont la cible marketing est similaire pour des activations BtoB et BtoC.
Patrice Laubignat : « Comment a évolué la stratégie de partenariat d'Adidas ces dernières années ? Pourquoi avez-vous privilégier quelques partenaires emblématiques (à l'image de ceux vus dans la campagne actuelle) ? »
Xavier Marques : « Les partenariats dans le sport ont changé d’ère, on est passé progressivement d’une logique d’omniprésence de la marque, vers une activation marketing dont la finalité est d’accentuer la désirabilité de la marque. La dernière phase est l’activation commerciale via le développement de produits, la théâtralisation du point de vente et la recherche de synergies avec les partenaires de nos assets (clubs, athlètes, fédérations…). »
PL : Faut-il y voir un lien avec les comportements de la génération Y ? Est-ce une réponse aux attentes des clients ?
XM : Nous sommes une marque généraliste, mais la cible a qui nous nous adressons dans notre communication est plutôt la génération suivante celle des 12-24 (que certains ont baptisé la génération Z). Il faut y voir en effet une réponse aux attentes de nos consommateurs et par voie de conséquence de nos clients.
PL : Quelle est la création de valeur attendue d'un partenariat pour Adidas ? Comment la mesurez-vous ?
XM : Il y a un élément intangible, difficile à mesurer, la construction de la marque qui constitue notre avantage concurrentiel et un élément tangible et mesurable le business additionnel directement généré par notre investissement. Nous recherchons à créer de la valeur sur ces deux éléments tout en préservant & protégeant l’identité de notre marque.
PL : Pourriez-vous illustrer cette stratégie de partenariat sur un exemple récent développé en France ?
XM : Les initiatives que nous avons développé autour de l’OM depuis quelques années déjà en font un best practice tant sur l’innovation, la désirabilité de nos marques respectives que sur les résultats commerciaux.
PL : Pensez-vous que les partenariats ont pris une importance capitale dans la communication des marques ? Est-ce une mode ou une tendance durable ?
XM : Cela permet d’accélérer la mise en place d’une stratégie en s’appuyant sur les forces respectives des partenaires. La tendance durable est d’en faire moins mais mieux.
PL : Pensez-vous que cette stratégie soit uniquement réservée au sport ?
XM : Les alliances stratégiques ne sont bien évidemment pas réservées au sport et l’approche peut être généralisée avec des adaptations en fonction du but recherché par les partenaires.
Publié par Lexitis Editions et sélectionné par Bureau Véritas, Florent Meyer, nous propose "Le Challenge Partenarial", ou comment réussir ses partenariats, l'art de la création et de la maîtrise des synergies gagnantes. 348 pages pour traiter le sujte des alliances stratégiques entre les entreprises, pour inciter le lecteur à penser autrement, à penser partenaires !
Certes, on imagine que les alliances stratégiques dépassent les enjeux de la communication ou du marketing, mais on ne pourra qu'apprécier la mise en avant des avantages d'une vision à long terme et de la formalisation d'engagements de nature à vaincre les marchés, à enrichir l'offre de l'entreprise et à stimuler les forces vives que sont ses collaborateurs. De la rencontre naît la richesse ! Livré avec sa "boite à outils" du partenariat, ce livre sera très utile aux managers et aux stratèges de tos les secteurs d'activité...
A suivre prochainement une interview de l'auteur -
Cette 6ème édition de l'opération des smoothies Innocent "Mets ton bonnet" dépasse toutes les précédentes et cela permettra à l'Association "les petits frères des pauvres" de récolter 20 centimes d'euro par bonnet tricoté. Envie d'en parler aujourd'hui pour rappeler à tous ceux qui doutent du pouvoir d'engagement des consommateurs, qu'ils se trompent lourdement... Les clients de la marque aiment tricoter des petits bonnets et les retrouver ensuite dans les rayons des magasins, comme autant de preuve d'un engagement fort et réciproque entre eux et leur marque favorite.
Au bout de cet engagement, est le partenariat avec l'association humanitaire. Un partenariat qui s'est imposé comme une évidence, reconnu d'utilité publique, avec l'association préférée d'Innocent. Ca valait certainement une surcouverture de Direct Matin, ce vendredi et 20 000 fans sur Facebook. Comme vous le verrez en arrivant sur leur page FB, eux vous aime déjà ! Et vous ?...
Alors que je prépare un article sur les partenariats de service et sur l'engagement comme valeur émergeante de ce type de collaboration, tout le monde parle de la campagne Benetton, y compris pour demander sa censure immédiate ! UnHate dérange alors même qu'elle traduit ce que serait un rapprochement, un engagement physique dans les partenariats les plus improbables mais les aussi les plus nécessaires au bien-être de notre monde... Curieuses réactions, curieuse manifestation rétrograde et curieuse tentative de ne pas comprendre que le monde change (Monsieur Benetton expliquait d'ailleurs ce matin sur Canal+ que la jeune génération était tout à fait sensible à ce message et capable de s'engager sur ces dimensions là.
Et si c'était justement ça la clé d'un partenariat engagé ? Obtenir non pas une visibilité supplémentaire ou un nombre élevé de contacts (objectifs dépassés semble-t-il y compris sur les média sociaux - cf toutes les études sur le ROI social), mais bien un engagement du client à travers les valeurs exprimées. Un engagement démontré avec force par les partenaires et repris avec envie et confiance par le client, serait sans aucun doute de nature à justifier l'achat, la fidélité et la préférence pour la marque.
Merci à Angela et à Nicolas de nous en apporter la démonstration (en images en tout cas) !