Depuis plus d'un an et le succès grandissant de My Little Paris, la sortie de Box en tout genre se multiplie en France, dans la foulée naturelle des USA. My Little Box compte déjà autour de 80 000 abonnés qui payent chaque mois pour découvrir de nouveaux produits envoyés directement à leur adresse.
D'autres box, moins généralistes, ont suivi le mouvement et répondent à la forte attente de "surprises du mois" dans des domaines aussi variés que les cosmétiques ou que l'épicerie fine. A quand des box de littérature ou de botanique ?
Il est évident que la beauté est le créneau initiateur et porteur des box, puisque très féminin et constamment en recherche d'innovations. Les marques de cosmétique sont de plus en plus nombreuses et ont compris depuis longtemps que leur succès dépend de l'indispensable essai - expérience du produit.
Echantillonner dans des insertions magazine ou dans des opérations de street marketing est un moyen classique mais garantissant au final assez mal que le propsect fera usage de l'échantillon offert.
Certes les médias ou les agences calculent le rendement de ces opérations en coût contact, mais qu'en est-il des vrais retours ?... Pas toujours là !
Tandis que les Box ont cet avantage incontestable de s'adresser à de vrais "passionnés" de la catégorie de produits proposés. Qui d'autre irait s'incrire et paierait 15 à 20 euros par mois (en moyenne) pour recevoir des produits nouveaux dont il n'a pas de besoin réel mais plutôt une envie, une curiosité firsant la boulimie ?
Fort logiquement si l'expérience produit - l'essai - est positif, la marque en question en tirera des résultats, tant en terme de ventes générées par la suite qu'en terme de recommandation. L'expertise des abonnés aux box sera propagée par les blogs et autres réseaux sociaux, où elles (et ils) ont pris l'habitude de relater leurs découvertes et ont su capter l'attention de nombreux lecteurs (suiveurs comme pour Twitter).
En Nouvelle-Zélande, on peut même se faire livrer des fruits et légumes frais chaque jour dans une... box !
On comprend tout l'enjeu pour les créateurs de box : réunir la communauté la plus experte, la plus passionnée et si possible la plus nombreuse (encore un réflexe de l'appréciation quantitative d'une population au détriment de sa qualité). On comprend aussi que pour les marques, il y a là une formidable opportunité à faire essayer, à tester les réactions devant la nouveauté des produits. Or c'est justement le mode de fonctionnement de la jeune génération : "test & love"...
C'est donc bien un modèle de partenariat d'un nouveau genre qui se développe avec les box : entre les créateurs / animateurs de communauté d'une part, et les marques de l'autre. Chacun ayant fortement besoin de l'autre dans cet écosystème de la découverte et de l'innovation.
Une belle occasion pour les marques de créer les meilleures conditions de la rencontre avec leur future clientèle comme l'explique d'ailleurs sur son site, la Glossy Box version américaine. Meet the Brand !
"Etre utile aux hommes", ce serait aussi être utile aux partenaires. Mettre en valeur leur partenariat en leur donnant la parole et en démontrant la création de valeur et de service que la Zen Box de GDF Suez développe dans 'univers de la maison.
Exemple ici avec l'interview de Patrick Leleu, président de Géoxia, constructeur de maisons individuelles, partenaire convaincu.
Et vous, avez-vous pensé à valoriser vos partenaires ?
Depuis quelques mois, on voit émerger de nouveaux partenariats entre les marques et/ou les entreprises avec l'idée de créer du service pour le client. Ca existait déjà, me direz-vous ! Ok. Mais la nouveauté c'est surtout que le partenariat permet une réelle amélioration, ou la simplification de la vie des clients ou des produits proposés. En prime, cela va dans le sens de l'évolution du rôle sociétal des entreprises et des marques.
Ainsi lorsque Age d'Or Services met en place un partenariat avec Audika, c'est pour faciliter l'accès des seniors au réseau Audika et lutter contre l'isolement (double ici : la distance à un point de vente étant un frein évident à l'équipement d'une personne âgée et son isolement consécutif à une mauvaise audition est très largement reconnu comme une cause majeure du repli sur soi).
Il faut encourager ces initiatives et c'est aussi ce que Vacances Bleues se prépare à démontrer pour sa clientèle avec de nouveaux services comme le soutien scolaire ou le co-voiturage...
Dans un autre registre, le partenariat responsable est également très intéressant pour améliorer l'offre (produit). Ainsi Nissan Japon, propose à certains partenaires d'équiper leur flotte entreprise avec des utilitaires entièrement électriques (Eco-Responsable) et de tester leur usage (commodités et inconvénients) afin de recueillir de l'expérience client.
Un exemple en image avec Coca-Cola -
Par la suite, le constructeur automobile lié à Renault, pourra améliorer certaines caractéristiques, comme notamment la recharge du véhicule, et revenir sur le marché avec un produit adpaté à la réelle utilisation qu'en font ses clients. Une forme de Test & Learn collaboratif qui évite au client de "payer les pots cassés", comme c'était souvent le cas avec une nouveauté technologique. Où l'on constate que la consommation n'est pas seulement collaborative coté client, mais qu'elle peut effectivement être un lien fort entre producteur et utilisateur.
Et pour finir, retour sur une actualité riche en prises de paroles des ONG, avec aujourd'hui, comme
chaque année pour le 1er décembre, la Maison Martin Margiela qui
apporte son soutien à AIDES en sortant un nouveau tee-shirt collector de la
collection AIDS. En pleine cohérence avec l'opération Grande Braderie de la Mode qui débutera le 7, 8 et 9 décembre prochains dans les locaux de l'agence BETC, rue du Faubourg St Martin à Paris, avant d'investir Marseille le 20.
Le partenariat renouvelle les engagements des marques en faveur de leurs clients.
En ce moment en direct @LeWeb12 conférence de Scott Harrison pour Charity Water... une ONG collaborative à 100%...
le lien youtube : http://www.youtube.com/user/leweb/featured
Participez à une aventure inattendue ! A l'occasion de la sortie du film "Bilbon le Hobbit" en décembre, la RATP nous invite à gagner un voyage en Nouvelle Zélande ! bon pourquoi pas ?...
Mais en regardant ce visuel dans le métro parisien, je me pose la question, et je ne trouve pas de réponse : quelle est la cohérence, le lien (et je suis prêt à accepter qu'il ne tienne qu'à un fil) entre cette expérience quotidienne de la foule transportée dans des souterrains, souvent dans une promiscuité subie, et les légendaires grands espaces de ce pays si loin de nous et si peu concerné par la surpopulation urbaine ?
C'est pourtant évident non ?! Regarde par le hublot et fais comme le Hobbit ! Sors de là !...
Le partenariat, c'est du bon sens... n'est-ce pas ?
Mettre en place une galerie éphémère lifestyle des 18/25 ans est un projet ambitieux que le département innovation et prospective de la FDJ vient de concrétiser. Mais pour en faire quoi au juste ? Savoir si les jeunes veulent gagner le Jackpot ? Comprendre pourquoi et comment ils jouent ? Imaginer des jeux qui les séduiront demain est un véritable enjeu pour l'entreprise.
La visite guidée et commentée par Carole Dubois-Valmier, hier, dans cet appartement génération digitale a été une extraordinaire expérience ! Partie d'un constat avec Géné-Tic l'étude référente de BVA, la FDJ a également observé dans la vraie vie les comportements, les usages de cette génération digitale native que le sociologue Eric Chester distingue par sa tendance à "remettre systématiquement en cause les contraintes qu'on peut lui imposer". Grâce au Groupe Carlin, une quantité incroyable d'insights en est sortie ; mais comment les présenter, comment s'en inspirer autrement qu'en présentant un fastidieux powerpoint ? (où l'on revient sur le débat de la Big Data)..
En créant cet espace de vie et en l'organisant autour des 4 points cardinaux de l'hyper-relation qui caractérisent cette génération. Il fallait oser et le résultat est là : on est en prise directe avec leur univers et même l'étudiante qui nous accompagnait hier, le confiait : "ça nous ressemble tellement !".
Quels sont ces points clés de l'hyper relation ?
Face au monde extérieur (et à ses contraintes) : la mise à distance !
Il est particulièrement intéressant de noter l'engagement fort de cette génération sur des causes qui lui paraissent justes ou révoltantes.
Dans leur relation à leur entourage, l'émotion est archi-présente comme créatrice de liens, comme garante des repères et comme inspiratrice des décisions, des rencontres, des choix de vie. Cette génération est dans le partage ! Elle expérimente, elle passe facilement d'un groupe à l'autre, d'un monde ouvert et connecté à une bulle intime. Même les outils, les objets sont investis sur leur usage, leur utilisation éphémère...
Sans oublier que la famille est également perçue et vécue comme un partage d'émotions fortes : les jeunes aiment leurs parents, leurs proches et sont capables de le dire...
Ils partagent également les bons moments, les inscrivent dans le monde numérique comme autant de photos, de commentaires, de récits publiés sur les réseaux sociaux. Ont-ils encore une vie privée ? Quelles en sont les limites ? L'intimité, le moi profond sont toujours présents. C'est même l'existence d'un égo fort qui explique sans doute le rejet viscéral de toute tentative d'intrusion, en particulier des marques. Il y a l'intimité et il y a la vie publique / privée que l'on peut montrer, que l'on souhaite partager. Attention à ne pas entrer sans autorisation !
Il n'empêche que le moi est aussi un sujet d'expression ! Ainsi le digital est essentillement un moyen d'améliorer la vie quotidienne pour la génération 18/25 ans. Un outil d'optimisation des relations.
Voyager, s'équiper, s'habiller devient un moment de partage via le monde numérique. Jouer avec son identité, avec son look, s'imprégner des cultures exotiques, lointaines, est immédiat et indispensable.
Et si les "jeunes" faisaient ainsi la preuve d'une grande maîtrise, d'une évidente maturité dans ce monde digital ?
Et nous ?...
Au-delà de cette expérience vivante, nous avons échangé nos impressions, assis un long moment dans ce canapé pour "jeunes" ou sur ce fatboy que nous leur envions. Nous avons eu une conversation animée, passionnée et inspirante, avec Carole, Damien, Anne-Sophie et Nadini (que je remercie ici), or c'est justement l'objectif de cette "exposition" d'un nouveau genre.
Finalement nous avons agi comme les "jeunes" dans cet espace de liberté : nous avons partagé !
En sortira-t-il de nouvelles idées pour les jeux de FDJ ? Cela semble bien parti... Rappelons que cet observatoire de la génération digitale a été développé en partenariat avec deux écoles de commerce : EuroMed et ESCP dont les étudiants ont participé activement.
Etre aussi proche de ses futurs clients doit permettre de les comprendre vraiment, et peut-être de les surprendre demain... de les impliquer dans une relation durable et responsable avec le jeu.
Du partage et des émotions. Ne serait-ce pas la définition de notre timeline ?
Aujourd'hui c'est un jour de plus pour penser à nos enfants. Une journée internationale consacrée à l'expression des droits des plus fragiles d'entre nous qui partout dans le monde sont exposés aux violences, aux dégradations de leur environnement et en souffrent sans trop pouvoir le dire.
D'où la mise en avant sur ce blog, d'une initiative remarquable de l'association Un enfant par la main en partenariat avec ChildFund Alliance dont elle est un membre actif, pour diffuser une grande étude "Small Voices Big Dreams". Cette étude que vous pourrez télécharger dans son intégralité en suivant ce lien, est tournée résolument vers l'avenir. Avec beaucoup de conviction les enfants du monde entier parlent de leurs peurs, de leurs craintes mais surtout, évoquent leurs espoirs et leurs rêves pour une planète plus accueillante et plus souriante.
Ainsi la priorité des enfants reste une meilleure éducation, près de 24% d'entre eux rêvant d'être enseignant (dans les pays défavorisés) :
"S'ils étaient chef d’état, 24% des enfants qui habitent un pays membre
de ChildFund Alliance - 27% des Français - et 50% de ceux qui vivent
dans un pays bénéficiaire donneraient la priorité à l’éducation pour
favoriser les opportunités d’enrichissement."
Lire leurs témoignages optimistes est émouvant et engageant, pour nous adultes d'un monde occidental riche et pourtant bien trop souvent pessimiste. C'est aussi l'occasion de remercier Jim Emerson (secrétaire général de ChildFund Alliance) et Florence Provendier (directrice de l'association Un Enfant par la main), pour la publication de cette étude et pour le travail qu'ils accomplissent.
Une source d'inspiration, de responsabilisation et de motivation pour tous.
Aujourd'hui nous avons le plaisir d'interviewer Romain Colin le jeune fondateur d'un site web qui fait parler de lui par la qualité et l'exclusivité de ses contenus : Fubiz !
LePartenariat : Romain, sur quelle opération de partenariat avez-vous travaillé
récemment ?
Romain Colin : Notre opération et deal avec l'opérateur Orange qui était le sponsor
exclusif de notre programme vidéo Fubiz TV, pendant la saison 2012. Il
nous a permis de produire une émission chaque semaine avec le meilleur
de l'actualité créative et d'interviewer les personnalités qui font le
plus parler dans leurs domaines : l'architecte Jean Nouvel, Philippe
Starck, l'artiste JR, Breakbot, Orelsan, C2C etc... L'ensemble est
diffusé sur notre site http://www.fubiz.tv
- sur Vimeo, Youtube, en home-page de Dailymotion, mais aussi sur les
plateformes de marque d'Orange Le Collectif et enfin sur la chaîne de
télévision TNT Ofive TV.
LP : Quelle est la pertinence du partenariat pour un site tel que Fubiz ?
Romain Colin : Sur
notre support, nous vivons essentiellement des marques et des agences
qui annoncent sur le media Fubiz. En plus du travail de notre régie
publicitaire, depuis quelques années nous avons prolongé ces
collaborations en développant des projets directement et conjointement
avec des annonceurs classiques. Ils permettent de s'associer au
support, de toucher notre audience et de financer nos projets : Fubiz
TV, Fubiz Awards et les futurs à venir. Nous essayons le plus possible
de proposer des opérations de co-branding où la marque est au même
niveau que le site éditeur.
LP : Quelles sont vos principales attentes en matière de
partenariat ?
Romain Colin : Que la marque nous propose le maximum de contenu photographique ou
vidéo, et qu'elle nous laisse carte blanche pour développer nos projets.
LP : Quelle est l’Idée Marketing que vous a inspiré ou
apporté un partenariat ?
Romain Colin : Une des récentes idées marketing qui m'a inspiré a été le succès de
l'opération Red Bull Stratos dans l'espace, et leur dernier événement
au Grand Palais avec Red Bull Skylines (BMX) la semaine dernière.
LP : Avec quelle marque souhaiteriez-vous construire un
partenariat ?
Romain Colin : Des marques avec des dispositifs et des prises de paroles puissantes
et très répétés dans le temps. Si possible concrétiser un projet de
sponsorship avec Nike, American Apparel, Red Bull, Apple ou une des
marques fortes du groupe Coca-Cola.
LP : A quelle condition une relation partenariale peut-elle
s’inscrire dans la durée ?
Romain Colin : Lorsqu'elle apporte entièrement satisfaction aux 2 entités. Dans le
cas de Fubiz TV, nous signons un partenariat par saison et non par
épisode afin que la visibilité de l'annonceur s'inscrive dans la durée.
Enfin pour information : le futur annonceur à devenir partenaraire
exclusif fin 2012 avec Fubiz TV est la marque Samsung.
Quoi de plus important dans nos relations, que de remettre la gentillesse à sa place, comme une valeur essentielle et que chacun devrait partager avec les autres. Nous devrions tous être partenaire de cette belle journée et offrir nos sourires, nos émotions aux autres.
Merci à Psychologies Magazine de porter cette initiative et à MMA d'en être l'un des plus actifs partenaires (pour plus de gentillesse au volant par exemple).
Bien sûr la gentillesse est partout indispensable, dans l'entreprise, entre les entreprises et en direction des clients qui en ont bien besoin, mais aussi dans les écoles, lieu de partage, et d'éducation aux valeurs humaines.
Interview de Franck Deschamps, directeur de l'enseigne, à l'occasion du lancement de la nouvelle campagne Krys.
LePartenariat : "C'est avec plaisir que j'aborde avec cette campagne un angle de partenariat un peu différent
de celui que nous traitons d’habitude – et j’en profite pour vous poser
quelques questions sur la stratégie de l’enseigne en matière de partenariat
:
Est-ce que le choix des
personnages qui portent le message « avant j’étais… mais ça, c’était
avant », est inspiré par vos valeurs et par celles de vos clients ?"
Franck Deschamps : « Chez Krys, nous
avons constaté que porter des lunettes n’est pas toujours bien vécu, pas
toujours accepté, et notamment que certains peuvent se dire : oh lala, il
faut que je porte des lunettes, ça y est, je suis vieux ! Ce que
nous avons voulu démontrer dans ce nouvel épisode de la saga, c’est que chacun reste
ce qu'il est et que chacun sera bien avec ses nouvelles lunettes. Autrement dit, Antoine Decaunes qui
faisait poiler tout le monde avant, fait toujours poiler tout le monde, même
avec des lunettes. Emma, est toujours la fille de son père, Clotilde croit toujours aux contes de fées, etc… Pour Krys, notre travail d’expert et d’opticien, est de garantir que vous allez être "bien dans vos lunettes", comme on
dirait "vous êtes bien dans vos baskets".
Le point de départ de cette campagne a été nos
collections en marque propre. Pour la campagne, nous sommes allés chercher des gens "bien dans leurs baskets", beaux, auxquels chacun va pouvoir s’identifier dans
cette période de morosité ambiante, qui ne vont pas se prendre au sérieux et qui vont
venir avec leur personnalité. Chacun est venu avec sa propre perosnnalité, son trait de caractère reconnu et apprécié du public, sans se prendre au sérieux. Par exemple Lambert Wilson est flegmatique, avec un côté british, et c’est ce que nous aimons chez lui ; de fait,
il assume pleinement ce flegmatisme avec ses lunettes, et il reste lui-même,
qu’il en porte ou pas. »
LePartenariat : « Là, on retrouve
votre signature : "vous allez vous aimer", mais on peut remarquer que ces
gens sont déjà beaux… et les autres ? et nous ? »
Franck Deschamps : « C’est vrai pour
tout le monde ! La lunette s’est désormais démocratisée, il y a
encore 20 à 30 ans , un enfant qui portait des lunettes, était traité de
serpent à lunettes, alors qu’aujourd’hui l’enfant est plutôt fier de montrer ses nouvelles lunettes
Adidas ou des Pepe Jeans. C’est important parce que c’est un accessoire en
plein milieu du visage et donc c’est très impliquant. On attend simplement
une lunette qui nous ressemble, qu’on soit fashion victime ou discret... surtout lorsque l'on atteint l'âge où chacun est physiologiquement contraint à en porter, on va
pouvoir rester soi-même. »
LePartenariat : « Ce sont les
valeurs profondes de la marque que l’on retrouve dans les personnages, et on pourrait croire que le
partenariat avec eux est né de leur comportement, de leur attitude. Qu'en pensez-vous ? »
Franck Deschamps :
« Exactement ! les
valeurs sur lesquelles on s’appuie beaucoup chez Krys, c’est d’une part, la
beauté personnelle de chacun que l’on recherche pour trouver l’équipement
optique qui va correspondre, et le bénéfice visuel d’autre part, pour être bien
en toute circonstance, quand je regarde la tv ou quand je descend les
escaliers, quand je joue au badminton, etc.. Le tout en proposant le meilleur
prix. C’est pourquoi Krys capitalise sur ses marques propres, de belles lunettes,
un beau design à un prix accessible. »
LePartenariat : « Récemment Krys a été
élue enseigne d’optique préférée des français ; est-ce que vous retrouviez
déjà ces valeurs dans l’enquête ? »
Franck Deschamps :
« Krys existe
depuis 45 ans et n’est pas perçue comme un marchand de lunettes parmi les
autres mais plutôt comme expert de notre métier, comme de vrais bons
professionnels. Si Krys était deuxième et est passée première, c’est aussi grâce
à notre campagne « avant j’étais » qui nous révèle comme une marque qui « ne
se prend pas la tête » et qui joue cette complicité avec chacun. C’est une
marque sympathique. Quand on revendique cette promesse : "vous allez vous
aimer", cela implique qu’il y a par nature une proximité et même plus,
qu'il y a une écoute de chaque client pour apporter La bonne solution visuelle
sur mesure, et forcément personnelle. »
LePartenariat : « On retrouve
sur le site internet vos engagements sur la qualité de vos produits,
l’expertise des collaborateurs du réseau Krys, mais comment les traduire dans
vos partenariats ? »
Franck Deschamps :
« Par exemple,
dans la course transatlantique à la voile à laquelle nous avons donné notre
nom, la Krys Ocean Race, ce qui nous a touché, c’est que c’est la première
course de ce genre en monotype. Chaque bateau sort des mêmes ateliers, a le même
design, les mêmes matériaux et est donc rigoureusement identique, et ce qui
fait la différence, c’est tout le talent de l’équipe à bord. Ces valeurs portées
par cette course au large entre New York et Brest, nous correspondaient, sans
oublier l’esprit de la voile qui nous a séduit. Aujourd’hui, les gens n’ont pas
conscience que le métier d’opticien est un métier de spécialiste et de
savoir-faire sur mesure. On n’achète pas une paire de lunettes comme une paire
de chaussures. La lunette, elle est faite pour vous. La monture est un produit
manufacturé mais vous allez la choisir en fonction de votre physionomie, de
votre style. Et bien sûr les verres sont réalisés selon votre vue mais aussi
selon votre mode de vie, vos habitudes, vos déplacements. Comme pour la voile,
c’est la précision du geste qui fait la différence. »
Franck Deschamps : « Oui mais dans un
autre domaine qui est celui du design. Je peux vous dire en avant première que
nous avons développé un projet avec le plus grand designer de notre
métier : Alain Mikli, qui a dessiné une collection en exclusivité pour
Krys et qui sera présente dasn nos 850 magasins à partir du mois de décembre. Ca va nous
permettre de présenter l’exigence et le style du designer au plus haut niveau
mais à des prix plus accessibles. C’est un partenariat où nous voulons apporter le
top du design et le rendre accessible. »
LePartenariat : « Quel est le
partenariat qui vous a marqué ces derniers temps ? »
Franck Deschamps : « Ce qui est malin, c’est l’association
d’une marque avec un constructeur automobile par exemple, c’est ce qui me vient spontanément.
Le co-branding de marque est intéressant. Cela permet à chaque marque de
s’enrichir de l’autre, ce type de collaboration est vraiment inspirant. Je
pense notamment à Kenzo qui vient de faire un partenariat avec Vans, les
chaussures pour ados. Vans touche ainsi une cible un peu moins junior, plus
couture et de son coté Kenzo gagne une
image plus streewear. »
LePartenariat : « Et sur un niveau
d’engagement plus sociétal, sur le mécénat, quels sont vos
projets ? »
Franck Deschamps :
« Pour ces sujets,
nous avons une Fondation, et nous ne sommes évidemment pas dans une logique
commerciale. Là, on est vraiment dans un coté généreux et c’est au niveau de
Krys Group que cela est orchestré. »
LePartenariat : « Vous me disiez en
parlant de vos choix de personnages, nous on ne travaille pas nos partenariats
avec des égéries. Pourquoi ? »
Franck Deschamps :
« Nous sommes dans
l’instant. Une égérie, est plus un travail sur la durée, elle porte la marque,
elle en devient la personnification. Chez Krys c’est davantage une attitude
qu’on cherche à représenter et une attitude, ça appartient à tout le monde. Il
n’a échappé à personne que notre accroche « avant j’étais » n’appartient plus à
Krys mais à tous. Encore cette semaine, un dessinateur de la presse quotidienne
s’en est servi. Finalement c’est entré dans le langage, un peu comme un hommage
à Krys. Nous sommes très heureux que les français pensent à nous. On s’adresse à
tous et même aux sportifs comme avec Camille Lacourt qui est quelqu’un de
contemporain, jeune, vivant avec beaucoup d’authenticité. Il nous a tout de
suite convaincu, et on s’appuie sur ce partenariat pour lancer notre nouvelle
collection You-K, pour les jeunes hommes urbains, en février prochain. »
LePartenariat : « Merci
beaucoup »
Et voici l'un des 5 films de la nouvelle campagne Krys :
Rendre le ciel plus beau, ou à défaut plus confortable, est une mission que les compagnies aériennes historiques (nationales ?) ont adoptée pour émerger sur d'autres valeurs que le low-cost. Et si c'était plus évident avec un partenaire légitime sur le monde de la mode et du design ?
C'est la réponse qu'apporte la compagnie finlandaise Finnair en invitant la marque Marimekko à bord de ses avions :
Un partenariat qui semblait naturel aux deux marques ainsi que l'expliquent leurs présidents dans le communiqué de presse :
Mika Vehvilainen, CEO de Finnair, précise: « Depuis toujours, notre
compagnie est tournée vers le design. Cette collaboration nous permet
d'élever nos standards en matière de design. Nous souhaitons devenir
une "compagnie aérienne design" et permettre à nos passagers de vivre
une nouvelle expérience sensorielle. Notre partenariat avec Marimekko
marque une étape importante pour atteindre cet objectif. Les avions
Finnair deviendront donc de véritables ambassadeurs itinérants du
design finlandais. Nous sommes confiants dans le succès de ce
partenariat qui permettra à nos passagers d’avoir des souvenirs de vols
inoubliables. »
Mika Ihamuotila, CEO de Marimekko ajoute: « Nous espérons que notre
logo volera dans le ciel en apportant de la joie à tous les passagers
Finnair partout dans le monde. Dernièrement, nous avons souhaité
associer les couleurs de notre marque à de nombreux évènements
artistiques tels que du ballet, de la danse moderne ou des arts
visuels. Aujourd'hui il est temps de créer quelque chose d'unique et de
jamais vu dans le ciel. Finnair est un partenaire naturel pour
Marimekko puisqu'il s'agit de la première compagnie aérienne dans le
monde qui place le design au centre de ses services. Avec cette
collaboration, nous souhaitons montrer comment le design peut améliorer
le bien-être des passagers. De plus, ce partenariat vient soutenir
notre stratégie de développement, particulièrement dans la région Asie
Pacifique, qui est l'un de nos marchés prioritaires."