Il y avait du monde à l'Insep pour le lancement officiel du Tremplin, incubateur de Paris & Co dédié au start-up du sport. Etait-ce le soleil du printemps qui motivait ce jour-là, les journalistes et les entrepreneurs passionnés, où l'envie de participer à un mouvement de plus en plus évident qui fait émerger le dynamisme et l'innovation ? En tout cas, les 17 start-ups sélectionnées sur plus d'une centaine de dossiers présentés au comité, ont eu un immense plaisir à monter sur scène pour un elevator-pitch sans pression. Et la salle les a déjà récompensés d'un hommage mérité. Le business viendra plus tard, fêtons d''abord l'initiative !
Autour des représentants de la mairie de Paris, qui se multiplie en direction de l'entrepreneuriat, étaient présents les communicants des sponsors, parmi lesquels l'UCPA, Nike, Sporsora et donc la FDJ.Pourquoi cette présence, demandais-je à Rodolphe Gonzales, responsable communication et sponsoring sport de la Française des Jeux.
La réponse de Rodolphe : "L'agilité dont font preuve ces jeunes pousses sont naturellement une source d'inspiration pour notre entreprise. Nous sommes très impliqués dans le monde du sport, et certains projets nous ont beaucoup plu par leur vision prospective de ce que le sport peut générer comme valeur. La technologie, le digital sont des moteurs d'innovation mais le sens de l'humain et le respect des valeurs sociales du sport, sont également très important pour nous... Ce qui est motivant c'est aussi d'avoir été impliqué dans le process de sélection des start-up qui intègrent l'incubateur, le tremplin. D'ailleurs, les 7 projets que nous avions initialement détectés sont dans la sélection finale, ce qui montre notre pertinence dans ce domaine."
Quel rôle pour le partenaire, au-delà de ce lancement ?
"Nous allons suivre les projets, aider les entrepreneurs en leur proposant notre expérience, nos experts. N'oublions pas qu'au travers de la Fondation FDJ, nous soutenons de nombreux sportifs de haut niveau. Au-delà du cyclisme, nous nous engageons d'ailleurs cette année sur le Tour de France à la voile, avec un équipage handisport. Nous serons aussi partenaires de l'Euro 2016. Nous pouvons donc partager nos expériences avec les start-up ou les aider à lancer leurs activités. Nous essaierons d'être un bon coach !"
Certaines start-up sont déjà expérimentées, comme le souligne Benjamin Carlier, directeur du Tremplin dans une interview donnée au quotidien le Parisien, le 8 avril :"Cette promotion compte quatre ou cinq start-up locomotives qui ont levé pas mal de fonds et qui génèrent déjà de l'argent, comme E-cotiz, ou Seaters, par exemple.
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