Partenariat et marketing émotionnel : on a tellement de choses à faire ensemble !
C'est le titre choisi par Anïs Bon pour présenter notre conversation sous la forme d'une interview, au cours de laquelle je lui expose ma vision du partenariat. Une vision désormais fortement impactée par le Marketing Emotionnel (cf mon livre aux Editions Kawa).
Extrait de cet échange et de ce partage d'idées :
Anaïs : Pourquoi le partenariat ? Parce que l’union fait la force ?
Patrice : "Parce qu’à plusieurs on a toujours plus d’idées. C’est aussi parce que j’aime bien l’idée des échanges, que chacun a des ressources à apporter à l’autre. C’est aussi 15 ans d’expériences pour des grandes marques, où chaque partenaire a apporté de la valeur. Surtout dans le cas de marques alimentaires, avec lesquelles j’ai beaucoup travaillé, on n’est pas sûr que les valeurs affichées soient bien réelles : nouer un partenariat permet de renforcer la crédibilité de ces valeurs. Quand j ai fait travailler Nicolas Hulot sur Côte d’Or, c’était exactement ce que le consommateur attendait de la marque."
Anaïs : Qu’est-ce qui fait qu’une relation devient un partenariat ?
Patrice : "Pour moi un partenariat c’est la volonté de faire des choses ensemble. Dans une relation on peut se contenter de dire, il n y a pas forcément du ‘’faire ensemble’’. On est dans un moment où les gens sont en train de basculer du dire au faire. L’économie collaborative est très symbolique de cela : on n’a plus besoin de dire « j’ai une belle bagnole ». Dire : « je t’emmène faire une balade dans ma voiture », c’est déjà un changement de perspective, on est déjà avec l’autre. Ceci dit on peut trouver des exemples inverses, comme le succès des paris en ligne : parier en ligne c’est jouer tout seul, alors que quand on joue au poker on joue avec les autres. La réalisation de soi grâce à soi, ça ne fait pas avancer. Dans mon travail de consultant, on me demande quelle est la bonne stratégie à adopter : la seule stratégie possible, c’est de donner à l’autre l’envie de travailler avec soi. Toutes ces histoires de « valorisation », de « gagnant-gagnant », je déteste ça..."
Lire la suite de ma conversation avec Anaïs Bon sur le blog Diateino -
Commentaires